Cercle d'Etude de Réformes Féministes

 

Face aux obscurantismes (l'islamiste et les autres) : le Devoir de Liberté

 

 

 

PRESENTATION

 

 

 

" Il n’y a qu’une seule civilisation dans le monde, et c’est la civilisation mondiale, moderne, universelle - je ne dirai même pas occidentale, parce qu’elle fait partie de nous, qu’elle reflète aussi une certaine sensibilité de notre temps, et qui n’est plus celle du Moyen Age." Darius Shageyan[1]

 

 

 

 

Contre les bombes, il nous faut d'abord des convictions.

Il nous faut d'abord le courage de voir la réalité de la menace en face : la secte des assassins, avides de pouvoir politico-religieux, ne reculera devant aucun moyen pour imposer sa loi "divine". 

A nous de savoir si nous voulons être "soumis-e-s" ou pas.  A nous, démocrates, de rester uni-e-s : agnostiques, athés, juifs, chrétiens, musulmans républicains  : ensemble,  face aux théocrates.

 

Quand les islamistes organisent, le même jour[2], dans plus d'une dizaine de pays du monde, des manifestations contre la loi française sur les signes religieux, le message est on ne peut plus clair : la France est désignée comme l'ennemi parce qu'elle refuse la "charia", la France est une "dirty kuffar"[3].

Qui pouvait hésiter une seconde devant le massacre de Madrid ? Le meurtre délibéré de civil-e-s, à grande échelle, c'est la signature des islamistes et de personne d'autre aujourd'hui, (sinon leurs amis rouge-sang, tels Carlos). L'ancien soumis de "El-Andalous" en arme sur la terre d'islam irakienne : voilà bien qui méritait une punition exemplaire. L'absence de revendication claire n'est qu'un aspect de la torture morale que les islamistes veulent infliger aux "mécréants", et une tactique de division politique.

 

Les USA et leurs firmes pétrolières défendent leurs intérêts en Irak, certes, mais est ce une raison pour appeler ceci "émancipation" : 

" Devenue autonome, la nouvelle police irakienne, qui s'est affranchie en décembre de la présence de soldats américains dans tous les commissariats, a décidé de faire respecter la loi comme il se doit. (....). «Lorsque nous intervenions contre les prostituées, les Américains disaient que ce n'était pas un crime, et ils les relâchaient. Alors les maisons closes se sont multipliées et maintenant nous avons décidé de sévir», explique le lieutenant-colonel Nouri al-Massoud, l'adjoint du commissaire de police d'Al-Sadoon, le poste situé dans le quartier chaud de Bagdad, El-Bataoui." [4]

 

La loi française sur les signes religieux, si mal faite soit elle, était indispensable. Après l'énorme faute politique de l'institutionnalisation des intégristes au sein du Conseil Français du Culte Musulman, il fallait interdire que les principes républicains soient quotidiennement bafoués par le port du symbole de l'inégalité des sexes qu'est le voile.

C'est une lourde erreur de croire que l'interdiction du foulard stigmatisera une population. Le problème est inverse. Le problème est d'empêcher que les islamistes ne stigmatisent une population, par le voile et autres pratiques. Il est d'empêcher que l'on entre dans un cycle infernal de revendications communautaristes (dont celle d'un "statut personnel"), accompagnées de violences (contre les femmes, contre les juifs) et engendrant inexorablement réactions nationalistes extrêmes et contre violences.

Certes nous comprenons fort bien l'angoisse de personnes originaires de pays musulmans face à une loi qui peut être comprise par des racistes comme "anti-arabe", mais nous voyons aussi les femmes originaires de pays de la "terre d'islam" se faire insulter, humilier, quotidiennement, avoir peur de ne bientôt plus pouvoir sortir dans la rue sans risquer une agression physique, si elles continuent à refuser de se voiler : la loi doit être de leur côté.

 

 

Pour comprendre ce qui se joue actuellement en France, il faut lire les textes des islamistes, publiés en France en français, que nous présentons dans ce volume : ils ne font pas mystère de leurs projets.

Pour eux, la loi d'Allah est la Loi, et leur devoir est de travailler à la faire appliquer par l'humanité entière.

Leur modèle est celui de Mahomet qui, selon eux, a procédé "par étapes" pour faire appliquer la loi d'"Allah"...

Ils appellent les musulmans à revendiquer un statut personnel (Voir le chapitre "Conseil européen de la fatwa").

 

Il y a en France, deux, ou plutôt trois catégories de musulmans (nous parlons ici des musulmans stricto sensu et non de toutes les personnes issues de pays de culture musulmane[5]) :

- les uns, la majorité aujourd'hui; favorables à la laïcité,

- les autres, une minorité agissante, islamiste c'est à dire, convaincue que la loi d'"Allah" est la seule loi.

 

Parmi les premiers, il y a :

- une minorité de musulmans Républicains, alarmés par la progression de l'islamisme, tant par son étendard : le foulard, que par ses violences diverses, envers les femmes, envers les juifs ( voir notamment l'appel des  femmes et des hommes de culture musulmane dénonçant les déclarations et actes de misogynie, d'homophobie et d'antisémitisme, paru dans l'Humanité du 17 février 2004[6])

- une grande masse de personnes, vivant la laïcité française, comme un acquis (à l'instar de la masse des Français), ni plus ni moins politisés que les autres Français, sensibles, (comme la masse des Français, ni plus ni moins), aux idées d'identité, de respect des cultures etc...  mais, il se trouve, que leur "culture" d'origine est musulmane.

 

Ce qui se passe aujourd'hui, c'est une offensive de la minorité islamiste visant la masse des musulmans, majoritairement intégrés, et de fait, laïcs :

- le moyen de cette offensive est le jeu sur l'idée d'identité, de culture d'origine etc..

- l'objectif de cette offensive, est de leur faire appliquer la loi d'"Allah", (avec comme perspective plus lointaine, la conversion en masse ...). 

 

Or les principes islamistes[7] de prééminence de la loi coranique sur toute autre norme, et d'infériorité, en droit, des femmes, pour ne citer que ceux là, sont rigoureusement antinomiques avec les principes de la République.

Dès lors ne pouvant attaquer ces principes de front, les islamistes commencent, comme ils l'ont fait partout dans le monde, par une marque d'adhésion à la religion qui peut apparaître, superficiellement, comme compatible avec la laïcité : le voile.

En même temps, ils propagent un enseignement du mépris et de la peur de l'"Occident" pour valoriser la religion musulmane, pour pousser les personnes venus de pays musulmans à s'identifier à un monde musulman, à se séparer de la communauté nationale et des principes républicains.

Leur objectif est, qu'une fois marquée sur les corps, dans le paysage, l'idée que la population musulmane ne peut "supporter" une loi contraire à la charia, il sera impossible à la République de refuser l'application d'un statut personnel, puis de toute la charia.

 

Il y a une erreur majeure dans le fait de confondre intégristes et terroristes : les islamistes les plus dangereux en France ne préconisent absolument pas la violence, mais la persuasion, ce qu'ils appellent l'éducation.

Seulement, les femmes le crient, les juifs aussi  :  cet enseignement islamiste, justifiant le mépris des femmes, et des non musulmans, justifiant la punition des "apostats" et autres peines cruelles, mène tout droit à la violence, a déjà, amené la violence, ici, en France. 

 

 

La menace en France est d'autant plus grave que :

- au niveau international, les Etats musulmans sont parvenus à faire imposer des rédactions des conventions et déclarations internationales, conformes au droit musulman et qui mettent en péril le droit fondamental qu'est la liberté de conscience. 

- en France même, dans les DOM/TOM, malgré une avancée toute récente à Mayotte, des coutumes contraires aux principes républicains, la charia s'appliquent déjà, et pourraient appuyer les bases de revendications de statut personnel musulman.

C'est ce que nous montrons dans les chapitres consacrés au droit international et français de la religion.

 

 

Le foulard est le symbole de l'ordre moral/politique islamiste, du système de pensée qui a aboutit au totalitarisme iranien, c'est pourquoi il faut le combattre. Comme on interdit la croix gammée.

 

Nous ne prononçons pas ces mots à la légère. Afin de nous faire une opinion nous avons réuni interviews et lectures :

- Nous avons interviewé des spécialistes de la géopolitique et de l'islamisme (Alexandre del Valle, Frédéric Encel, Elisabeth Schemla, Antoine Sfeir),

- Nous avons demandé à des musulmans ou personnes "originaires" de pays "musulmans" de nous faire part  de leur point de vue (Ghaleb Bencheikh, Morad el Hattab, Samira Demrachi, Rachid Kaci, Aziz Sahiri, association des maghrébins laïcs ..),

- Nous avons demandé à d'autres féministes ou associations traitant de problèmes liés à la condition des femmes dans l'islam, de nous faire connaître leur opinion ( Femmes contre les intégrismes, Michèle Vianes, Elelé, Chantal Melliès), nous avons lu les ouvrages de féministes ou sociologues sur cette question (Juliette Minces, Ghassan Ascha, Nacira Guénif), nous avons analysé les arguments de Françoise Gaspard (et Fahrad Khoskodawar) qui est d'un avis opposé au nôtre sur ce thème,

- nous avons consulté nombre d'ouvrages sur la réalité de l'islamisme en Algérie, en Iran, en Arabie. La nature totalitaire de l'islamisme et le danger qui naît de l'idée, occidentale elle, de l'identité culturelle-religieuse, a fait l'objet d'une analyse lumineuse par Chalah Chafiq (voir chapitre Iran).

 

 

Lorsque nous avons écrit le présent volume (octobre 2003), nous demandions, (étant donné notamment que le Conseil d'Etat, malgré le code de l'éducation, malgré la convention européenne des "droits de l'homme", avait cru bon de sanctionner les enseignants qui s'opposent au port du foulard), une loi interdisant le port du voile et plus généralement de toutes les tenues religieuses sexistes, quelle que soit la religion concernée, dans toutes les écoles, privées comme publiques. (voir le détail de nos analyses et de nos revendications dans la première partie, ainsi que dans l'article de l'association "Femmes Contre les Intégrismes" - qui pour sa part refuse de mettre l'accent sur le voile).

 

Nous regrettons vivement que la loi ne porte pas sur deux points essentiels : l'interdiction des signes religieux sexistes dans l'entreprise[8] et dans l'école privée.

 

Depuis trente ans les féministes dénoncent, en matière de violence, la distinction du privé et du public : aucune violence physique ou mentale n'est acceptable sous prétexte qu'elle est "privée". Il est indispensable d'interdire tous les signes religieux sexistes dans l'école privée : faire porter de tels signes à une enfant est une maltraitance (comme le soulignent  autant Chandort Djavann, qu'Emmanuel Piet, médecin en PMI), et à ce titre, doit être strictement interdite dans toute école. Faute d'interdiction du port de signes religieux sexistes dans le privé, la loi aura très probablement l'effet pervers d'encourager l'enfermement des filles dans des écoles "communautaires".

 

Les politiques, et la plupart des militants, ont refusé de s'intéresser à la différence entre les signes religieux directement sexistes et les autres signes religieux, et nous ont opposé plus ou moins hautainement, que la problématique de la laïcité "dépassait" la question féministe. Nous ne pouvons que constater qu'en refusant de considérer l'aspect sexiste des phènomènes, en l'occultant par leur inclusion dans la notion de "laicité", les politiques se sont mis une fois de plus dans l'incapacité d'agir de façon adéquate face à l'action des intégristes (ce qui confirme ce que nous écrivions dans l'article "Egalité des sexes et laïcité") et encouragent les écoles religieuses intégristes...

 

Quant aux adultes, de plus en plus de femmes et d'hommes, quelle que soit leur origine, parlent de l'angoisse qu'ils ressentent face au voile, parce qu'il est symbole d'oppression des femmes et de régression des rapports entre hommes et femmes. Il n'est pas tolérable d'imposer à ses collègues la marque de sa volonté de propager ce que nous oserons pour notre part nommer pour ce que c'est : le retour au barbare.

Selon nous, il est indispensable qu'une loi, s'imposant dans toutes les entreprises, interdise tous les signes religieux sexistes sur le lieu de travail : à défaut d'une règle générale, les entreprises qui interdiraient le voile deviendraient la cible des islamistes, elles seraient accusées d'islamophobie et de facto boycottées[9].

 

Face à la question de savoir s'il fallait interdire les signes "visibles" ou "ostencibles", nous avons soutenu que mieux valait une notion simple à appliquer; qu'il valait mieux aujourd'hui un peu "trop" de laïcité, que trop peu; que si, pour qu'une partie de la population ne se sente pas stigmatisée, il fallait imposer des mesures laicistes dures à toutes les religions, alors il fallait les imposer, sans hésiter.  Mais il est absurde de se faire des illusions : aucune loi touchant à la charia n'est "applicable" au sens classique, c'est en fait une loi de combat. La réaction des islamistes fut immédiate.

 

Nous tenons surtout à ce que soit affirmée l'UNION des Français.es, leur LIBERTE d'êtres humains, d'invidu-e-s à l'égard de toutes "marques" d'origine ou autres, et corrélativement, le rejet du racisme envers les personnes "originaires" de pays musulmans.

C'est pourquoi nous refusons de saluer tous les nouveaux prétendus "féministes", qui sous prétexte d'opposition au voile, brandissent comme emblème des images de femmes dénudées, et ne s'intéressent qu'au féminisme des maghrébines : faire croire que le machisme serait l'apanage des "arabes" est tout simplement raciste. Nous ne combattons pas le machisme "à l'orientale" pour renforcer le machisme "à l'occidentale", ni pour faire oublier qu'il existe. C'est contre le machisme mode "occidental" que le féminisme a combattu ici et doit toujours lutter maintenant.

 

Par ailleurs, nos revendications peuvent se résumer simplement :  appliquer la loi française !

Appliquer la loi sur la presse qui interdit l'incitation aux atteintes à l'intégrité des personnes, en poursuivant les auteurs prônant le droit de battre sa femme, (dont nous citons ici plusieurs exemple, dont le sieur Tariq Ramadan), comme l'a fait l' Espagne  (si l'incrimination française était jugée trop étroite par les juges suprêmes, il faudrait alors revendiquer un renforcement de la loi pénale contre ces écrits et discours)[10],

Appliquer l'ordre public français qui interdit de valider des répudiations,

Appliquer le code de l'Education qui oblige les écoles à promouvoir le principe d'égalité des sexes,

Appliquer la loi de 1905 de séparation des l'églises et de l'Etat, en cessant de subventionner le culte par un détournement de la loi sur les associations,

Et plus généralement, appliquer la constitution et les traités déclarant les droits fondamentaux de la personne humaine : la République a le devoir d'empêcher les actes qui visent à détruire les droits et libertés fondamentales de la personne humaine.

 

C'est pourquoi nous ne voulons ni d'islamisme, ni de racisme, nous ne voulons ni être voilées ni être exhibées, nous tenons à pouvoir être "sexy si je veux, quand je veux", et nous dénonçons l'enseignement du fait religieux, en dehors des cours de philosophie et d'histoire, comme un piège.

 

 

Enfin, il faut que "nous", Français-e-s, de toutes origines, 1er, 2eme, 20eme, 50eme génération, sachions ce que nous voulons. La liberté, les principes juridiques qui permettent de la conserver, de ne pas tomber dans le totalitarisme... Il faut savoir pourquoi l'on ne doit pas sacrifier la liberté à l'identité, pourquoi l'on a LE DEVOIR D'ETRE LIBRE. C'est cet idéal, que nous devons transmettre à tous les enfants de France, à propos duquel nous publions un article à la fin de ce volume.

Face à des thèses qui insultent véritablement la "tradition européenne", qu'Alain Finkielkraut décrit comme la tradition de remettre en cause la tradition, nous publions quelques petits articles, pour tenter de rappeler à la mémoire de nos concitoyen-nes :

- ce que signifie la démocratie, son lien indissociable avec la laïcité, et ce qui est nécessaire à son maintien,

- combien la loi et son universalité ont de valeur (en expliquant comment la parité et la féminisation du langage peuvent être cohérentes avec l'idéal d'universalisme)

- en quoi  un droit communautarisé représente la négation du principe même de la démocratie... 

 

Dès mai 2003[11], nous demandions avec Anne Zelensky dans l'article "Laicardes, puisque féministes", " - un enseignement des principes du droit des libertés publiques et de leurs bornes, - un enseignement sur les discriminations : sexisme, antisémitisme, racisme, homo-lesbo-phobie.". Aussi sommes nous impatientes de voir diffuser le "Guide Républicain" du ministère de l'éducation nationale[12], qui nous parait aller dans ce sens.

 

Avertissement :  Les auteurs d'articles et les personnes interviewées ne souscrivent pas toutes à nos prises de position, ne font pas partie de notre groupe, et n'ont pas toutes signé notre pétition.  Nous ne voulons laisser planer aucune ambiguïté sur cette question. Inversement, si nous estimons tous les articles publiés ici, très intéressants et importants, nous ne souscrivons pas nécessairement à tous leurs points de vue.

 

                                                                                                                             C.E.R.F.  mai 2004



[1]  Philosophe iranien, Le nouvel observateur  4 octobre 2001

[2] 17 janvier 2004, Beyrouth, Bagdad, Gaza, Naplouse, Turquie, Soudan, Jordanie, Koweit-City, mais aussi Londres, Stockholm,Malmö, Gôteborg, Helsinki, Bruxelles, Berlin, Washington, plusieurs villes en France... Au cours de la manifestation parisienne, un membre du Parti des Musulmans de France a dit : " Les juifs ont tout, les musulmans n'ont rien", vitupéré contre ceux qui sont "choqués par le voile et pas par l'homosexualité", et qualifié le sionisme "d'idéologie d'apartheid".

[3] http://www.guardian.co.uk/saudi/story/0,11599,1143646,00.html . Antony Barnett Sunday February 8, 2004 The Observer  "It's rap, jihad-style. A music video with blood-curdling images, fronted by a young British Muslim rapper brandishing a gun and a Koran is the latest hit in radical Islamic circles. The rap song is called 'Dirty Kuffar' - Arabic for dirty non-believer - and it praises Osama bin Laden and the attack on the World Trade Centre in New York. The video has recently been posted on the British website run by the Islamic extremist Mohammed al-Massari, the UK-based Saudi Arabian dissident who has lived in Britain since 1994. Al-Massari claims that the video has been selling in large quantities at mosques to the younger generation and is in heavy demand overseas. The rapper fronting the video calls himself Sheikh Terra and the Soul Salah Crew - a take on the rap group So Solid Crew. 'Salah' is Arabic for faith." 

[4] Libération 17 février 2004

[5] Il est malheureux de devoir préciser à nouveau que la religion est une question intime, spirituelle, personnelle, et non une question de "race", qu'une personne issue d'un pays où une religion a eu la prééminence, ne fait pas forcément personnellement le choix de cette religion... en bref, qu'on peut être issu de l'immigration et athée, bouddhiste, shintoîste ou autres... et surtout, ne pas avoir envie d'en parler !

[6] "Femmes, hommes de culture musulmane, croyants, agnostiques ou athées, nous dénonçons, avec la plus grande vigueur, les déclarations et actes de misogynie, d'homophobie et d'antisémitisme dont nous sommes témoins depuis un certain temps, ici en France, et qui se revendiquent de l'islam. Nous voyons se manifester, là, une trilogie caractéristique de l'islamisme politique qui sévit depuis longtemps dans plusieurs de nos pays d'origine, contre lequel nous avons lutté et sommes résolus à lutter encore. "

[7]  Nous expliquons dans la revue (chapitre ni intégrisme, ni racisme), la question des rapports et différence entre islam et islamisme.

[8] Nous saluons l'appel de l'association patronale Ethic, présidée par Sophie de Menton, qui demande, au nom du respect du principe d'égalité des sexes dans l'entreprise, que les entreprises puissent interdire le port de signes religieux "ostentatoires" niant ce principe.

[9] (La seule exception à la règle serait celle des entreprises qui sont en elles mêmes religieuses : fabriques des monastères, librairies de livres religieux ...)

 

[10] " «Quelques limitations au moment de donner une punition physique : il ne faut jamais frapper dans une situation de colère exacerbée et aveugle pour éviter des maux plus grands. Ne jamais frapper des parties sensibles du corps (visage, poitrine, ventre, tête). Les coups doivent être donnés sur des parties du corps comme les pieds ou les mains, avec une baguette fine et légère qui ne laisse pas de cicatrices. Le but est de causer une souffrance psychologique et non d'humilier ou de maltraiter physiquement.»  Ce «mode d'emploi» de la violence conjugale dans le chapitre «Questions douteuses : l'homme a-t-il le droit de battre sa femme ?», du livre la Femme dans l'islam, a valu à son auteur, Mohamed Kamel Mustafa, imam de Fuengirola, en Andalousie, une condamnation à quinze mois de prison et 2 160 euros d'amende par le tribunal de Barcelone." Liberation 19-1-2004.

[11] Article paru dans le Monde du 30 mai

[12] http://www.education.gouv.fr/actu/element.php?itemID=20043101033. Notre enthousiasme n'est entamé que par le curieux choix des auteurs des articles "féministes" : Elisabeth Badinter, féministe incontestable mais dont le dernier ouvrage "Fausse Route" est une mauvaise critique (globalisante donc fausse) du mouvement féministe; Pascal Bruckner, qui lui aussi, dans son livre " la Tentation de l'innocence", caricature le féminisme en l'accusant de "victimisme".