AUTRES RACISMES

 

 

 

 

RACISME ANTI-ARABE :

QUAND LA BETISE ET LA HAINE MENENT AU MEURTRE

 

 

 

 

Ceux qui hurlent de manière rageuse et indistincte contre « les musulmans » devraient se demander quelle est leur part de responsabilité dans les actes de gens qui ne demandent qu’un alibi « intellectuel » pour passer à des actes tels que ceux-ci.

 

Leur irresponsabilité n’a rien à envier à celles des imams qui vomissent « les mécréants » et « les sionistes ».

 

Quand de la haine d’une idée « religieuse » ou « politique », on passe à la haine du groupe en s’exprimant  contre « les … » comme s’ils étaient, non pas les adeptes d’une idéologie adverse à combattre avec les moyens pacifiques de la démocratie, mais des sous-humains, alors certains passent et passeront, de la haine du groupe (des adeptes « les musulmans » « les sionistes » et de ceux qui y sont assimilés « les arabes » « les juifs »), au meurtre, par action ou par imprudence.

 

 

 

 

IL A TUÉ

 

http://fr.news.yahoo.com/050202/5/493d6.html

 

mercredi 2 février 2005, 19h34

 

Devant les assises du Nord, la dérive meurtrière d'un homme qui voulait "faire peur aux Arabes"

DOUAI (AP) - "Je plaide coupable. Au moment des faits, j'étais raciste", a reconnu mercredi Joël Damman au premier jour de son procès devant les assises du Nord à Douai. Ce chauffeur routier, âgé de 50 ans, comparaît pour assassinat et tentatives d'assassinats.

Dans la soirée du 4 octobre 2002, au cours d'une chevauchée folle à bord de son véhicule 4x4, dans la banlieue de Dunkerque (Nord), il avait tiré quatre coups de fusil en direction de deux bars habituellement fréquentés par une population maghrébine. Un jeune homme de 17 ans, Mohamed Maghara, avait été tué et trois autres personnes blessées.

 

 

 

ILS AURAIENT PU TUER  

PAR L’INCENDIE QU’ILS ONT ALLUME

 

 

 

http://www.liberation.fr/page.php?Article=275487

 

Racistes ordinaires et incendiaires de mosquées
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Ecroués, les quatre jeunes revendiquent leurs actes à Annecy en mars 2004.

Par Alice GERAUD
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lundi 14 février 2005   Annecy

Le ¨Procureur de la République soupire : «Je crois que nous touchons là à la bêtise et à l'ignorance qui font le lit du racisme ordinaire.» Philippe Drouet résume ainsi le cas des quatre garçons interpellés mardi et écroués pour avoir participé à l'incendie de deux mosquées dans l'agglomération d'Annecy en mars 2004. Tous ont reconnu les faits, et avoué avoir voulu viser une communauté particulière. «Ils le revendiquent», précise le procureur. Musulmane, maghrébine ou turque, la cible n'est pas vraiment définie. «Le raisonnement est primaire, ils sont racistes, point», tranche un enquêteur. Ils risquent une peine maximale de vingt ans d'emprisonnement devant la cour d'assises. La loi Perben de février 2003 prévoit que soient multipliées par deux les peines en cas de motivations racistes.

Profil bas. Selon un des enquêteurs, les quatre auteurs présumés n'ont eu conscience qu'après les faits de la portée de leur geste. Dans les jours qui ont suivi les deux incendies, les politiques ont très largement relayé l'émoi de la communauté musulmane d'Annecy. Jusqu'à Jacques Chirac, parlant d'«actes odieux». Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, s'est rendu sur place accompagné de Dalil Boubakeur, président du Conseil français du culte musulman. Le groupuscule prend peur. «C'est là qu'ils ont commencé à réaliser. Jusqu'ici, pour eux, "casser de l'Arabe" n'était pas quelque chose de très grave.»